Après l’histoire de la poussette- canne le mois dernier avec l’appui du magazine Parents, vous allez pouvoir vous cultiver encore un peu sur l’épopée des couches jetables. Mais je vous arrête de suite, je ne veux pas de ‘ la couche jetable c’est mal moi je n’utilise que des lavables et blablabli et blablabla’ je m’en cogne, le sujet n’est pas là !
C’est donc en 1956 que Vic Mills un papi ordinaire, invente la couche jetable. Il soumet l’idée à son employeur, l’entreprise Procter & Gamble, qui à l’époque, est spécialisée dans les bougies et le savon. Celle-ci y voit une bonne opportunité pour se diversifier. Eté 1958, après quelques modifications sur le modèle initial, un test est réalisé à Dallas. C’est un échec cuisant, mais six mois après le succès est là ! Les mamans et les bébés sont séduits, Pampers est né! Un nom tout trouver de l’anglais ‘To pamper’ qui signifie choyer. Mais ce n’est pas encore gagné. Il faudra attendre 1961 pour acheter les premières couches dans l’Illinois.
Les premières campagnes de publicité font leur apparition, vantant les prouesses d’un bébé bien au sec très longtemps. Et ça marche! Plus facile dans ces conditions de partir à la conquête du monde: Le Japon, le Canada, puis l’Europe, qui ne connaissait que Peaudouce, copie conforme de Pampers à la française. L’arrivée de Pampers en France va rendre populaire la couche jetable et booster le marché. En 1983, c’est au tour d‘Huggies, une autre marque d’outre-Atlantique, d’envahir l’Hexagone.
Depuis, la couche jetable, aux secrets de composition bien gardés, est la poule aux œufs d’or. Les fabricants rivalisent d’ingéniosité. Bluffante, la couche jetable ressemble de plus en plus à une culotte en coton.
Aujourd’hui, un nouveau défi attend les marques: répondre aux problèmes environnementaux engendrés par les couches jetables. Une première réponse vient d’être donnée avec les couches biodégradables…